Les nouvelles constructions urbaines ne peuvent plus se définir seulement comme une alchimie plus ou moins réussie entre l’espace public et le bâti. Une part importante de la ville doit être consacré à la nature. La nature et le bâti doivent être conçus dans une forme d’hybridation, l’une avec l’autre, l’une dans l’autre.

A toutes les échelles de la planification et de la construction, du plan d’aménagement, de l’ilot urbain jusqu’au cœur du logement, la nature doit prendre la place qu’on a oublié de lui laisser. C’est maintenant une aspiration profonde du public. C’est une des conditions, à une échelle domestique, de la poursuite heureuse de l’anthropocène.

L’architecture ne donne pas une reproduction de la nature, mais elle rend visibles les processus de la nature.

Notre volonté est d’inscrire le végétal et la biodiversité comme une composante essentielle du projet. C’est une manière de prolonger les caractéristiques bocagères du site en les sublimant.

Dans le Vallon des Garettes, le long de la rue Robert le Ricolais, l’urbanisation avance d’Est en Ouest, sans qu’apparemment rien ne lui fasse barrage. L’opération de l’ilot F7 marque une rupture. C’est le lieu d’une expérience. Le petit bois avance, il vient s’insérer entre les constructions et coloniser l’espace qu’on lui offre.

Mais pour accueillir le végétal et la biodiversité sans développer de technologie hors sol, il faut réunir quelques conditions favorables.... "